Portraits croisés – épisode Oxanna
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Oxanna photographie les gens.
Elle cherche à capter ce qu’ils sont dans un instant.
Marko, lui, les écoute.
🎧 1. Le pont de Bretagne
Marko traverse le pont de Bretagne.
Dans ses écouteurs, une chanson familière.
Il se demande si Oxanna la connaît.
Il se demande quelle chanson elle, elle écoute quand elle traverse cette ville.
Oxanna : “Jardin extraordinaire” de Charles Trenet.
Une chanson comme un sourire d’époque, un pas léger sur le béton.
📍 2. Au Thabor
Sous les arbres, Marko s’arrête.
Il imagine Oxanna photographiant quelqu’un ici, dans la lumière qui tombe à travers les feuilles.
Il se dit qu’il y a des endroits où la musique résonne plus qu’ailleurs.
Oxanna : La Courrouze.
Un lieu qui vibre. Un coin de ville où le temps semble suspendu, entre béton et ciel.
🧠 3. La voix
Une voix dans son casque. Un frisson. Une image qui revient.
Quelqu’un. Une émotion.
Marko se demande : quand Oxanna capte un visage, est-ce qu’elle voit aussi tout ce qu’il y a derrière ?
Oxanna : Cette chanson, elle me fait penser à “La vraie France”.
Une chanson qui évoque les racines, les gens vrais, les visages qu’on n’oublie pas.
📸 4. À Saint-Malo
De Saint-Malo, Marko imagine Oxanna en train de prendre un portrait au coin d’un mur coloré.
Il se demande : “C’est où qu’elle aimerait être prise en photo, elle ?”
Oxanna : Au parc d’Oberthur, dans la lumière du coucher du soleil.
Une lumière douce, dorée, presque complice. Celle qui raconte mieux que les mots.
💼 5. Place de la République
Marko regarde la foule passer.
Il se demande ce que chacun fait.
Mais surtout : comment Oxanna raconterait leur histoire en une image ?
Oxanna : Oui, je pense qu’on peut deviner qui je suis à travers un portrait — toujours un appareil photo dans la main.
Un signe distinctif. Une façon d’exister en observant.
🎶 6. Le travail, la musique
Il se dit que les photographes aussi ont besoin de musique.
Pour se concentrer. Se connecter.
Pour traduire ce qu’ils ressentent.
Oxanna : Charles Trenet, Jean Ferrat, Sinatra.
Des voix intemporelles, des émotions franches. Comme ses images.
🪞 7. Le carnet
Marko note dans son carnet :
“Un portrait, c’est pas qu’un visage. C’est une histoire en une image.”
Puis il écrit une phrase qui lui ressemble.
Oxanna : Joie de vivre.
Deux mots simples, sincères — tout ce qu’elle cherche à capter, et tout ce qu’elle est.